Pourquoi hésiter entre un polar, un roman noir, un récit tragi-comique quand on a Yves Ravey ?
128 pages de pure bonheur. On entre dans les méandres de l’âme humaine sans jamais sans apercevoir. On ne sait s’il faut sourire ou s’angoisser devant ce pathétique héros qui, las de sa vie ratée, sent que son aventure avec sa voisine va l'amener à descendre encore plus bas.
Réjouissant

Marre des sandwich jambon-beurre achetés à la va-vite ou des conserves de raviolis? Envie de mettre du
fun et de la couleur dans votre assiette?
Super bols vous donnera envie de vous lancer dans de la cuisine créative et déclinable à l'infini. Le livre
propose des recettes équilibrées, pleines d'énergie et rapides à faire. A vous ensuite de jouer et de créer
vos propres variantes selon vos goûts et vos inspirations.

Un petit roman aux chapitres courts et illustrés, qui nous embarque sur la mer d’un pays digne des mille et une nuits. Une aventure pleine de magie, qui semble se finir à la fin du premier tome mais les derniers mots du récit nous promettent de nouveaux rebondissements.

Nick et Charlie n’auraient pas dû se rencontrer ; entre le musicien et le sportif, il n’y avait aucune relation en commun. Heureusement pour nous, leur rencontre a finalement lieu, et cela nous offre des tomes qu’on dévore en une soirée, remplie de tendresse et qui donne (presque) envie de retourner au lycée pour rencontrer son premier amour…
Outre les nombreuses représentations LGBT qu’on retrouve dans ces 5 (bientôt 6) tomes, on apprécie surtout le fait que ce soit des représentations positives ; bien sûr que c’est difficile de faire son coming-out (transgenre, homosexuel…) mais cela ne doit pas forcément aboutir sur une catastrophe.
Une lecture douce et agréable, qui n’oublie pas d’aborder des sujets importants avec sérieux.

Lorsque un trompettiste reprend quelques classiques de la musique de cinéma à sa sauce, il y a deux résultats possibles: soit on reste sur un goût d’inachevé soit on redécouvre la magie de ces airs connus. Ici, clairement nous sommes dans cette seconde catégorie.
C’est un album magistral, Truffaz exploite son instrument et son orchestre pour en sortir le meilleur. “D’amicalement vôtre” à “Fantômas” en passant par “La Strada”, nous naviguons dans le septième art sans voir la moindre image. C’est envoûtant, c’est beau.

Découvrez le monde des Athomiens et les infinies possibilités qui s’offrent à vous…
“Le champ des possibles” nous pousse à nous questionner sur la place du virtuel dans nos vies et son devenir. La BD aborde de nombreux sujets, traités avec une grande ouverture d’esprit. Le graphisme est très joli et nous immerge dans l’univers de cette histoire, en distinguant bien le monde réel et le monde virtuel. Un récit d’anticipation, des histoires d’amour, “Le champ des possibles” est une bande dessinée très douce dans laquelle la frontière entre le réel et le virtuel disparaît au fil des pages.

"On ne s'arrête ni de jouer, ni de marcher"
Oubliez ce que vous pensez connaître sur les virées entres potes avec ce Very Bad Trip belge qui sent la
bière, la bêtise et la liberté. Suivez dans "Le Grand'tour", une fanfare de 10 joyeux lurons, qui partent sans
femmes ni enfants rejoindre le "Carnaval du monde". Un trip à pieds à travers champs et forets,
instruments à la main, sac sur le dos et bières toujours à porté de main.
Une aventure humaine à travers la campagne Belge, aussi drôle que touchante. Un film qui n'est pas sans
nous rappeler par sa forme documentaire l’émission STRIP-TEASE avec ses personnages hauts en
couleurs et terriblement attachants.
Un trip excessif, un film inclassable, sortez vos pires bières du frigo et installez-vous confortablement, ils
sont fous, et c'est pour ça que vous allez les aimer !
Attention, après le visionnement de ce film, risque réel de vouloir partir gambader avec ses potes dans la
forêt.

Saviez vous que l’hymne anglais God save the Queen était directement lié à …. la fistule anale du roi soleil ?! A une époque où barbier et chirurgien faisaient le même métier, entrez dans l’enjeu médical qui a secoué la royauté.

Que vous soyez adepte de littérature fantasy ou non, je ne peux que vous conseiller de découvrir ce premier tome de la série La Tour de Garde. Écrite à quatre mains par Guillaume Chamanadjian et Claire Duvivier, sous la forme de deux trilogies parallèles, l’histoire vous embarque alternativement à Gemina, la capitale du Sud, et à Dehaven, la capitale du Nord. On suit dans ce premier tome Nox, jeune commis d’épicerie fine recueilli par le duc de la Caouane, qui se retrouve bien malgré lui au centre des intrigues politiques opposant les différentes maisons de la cité. Il s’agit pour ma part d’un immense coup de cœur et de ma série fantasy préférée de ces dernières années. Et écrite de surcroît par des auteurs français ! Cocorico !

Divisé en 3 parties très synthétiques (Pourquoi ralentir, comment ralentir, Ils l'ont fait pourquoi pas vous ? ) ce livre est parfait pour amorcer une réflexion sur la décroissance avant de faire le premier pas ou pour se faire une piqûre de rappel quand le rythme s’emballe à nouveau !

Le réalisateur aborde le sujet délicat de la dépression à hauteur d’enfant, à travers le regard d’une petite fille.
Avec ses magnifiques décors et son univers de conte merveilleux rappelant celui du cinéaste japonais Hayao Miyazaki, ce court- métrage d’animation français est à ne pas manquer et son Prix du jury au Festival d’Annecy en 2021 est amplement mérité.

Point d'aventure ici, ne vous attendez pas à courir dans la Suède rurale tout au long des pages. Cette course est mentale, et va agiter/faire cogiter notre personnage principal. Ulf pense et repense, et nous avec lui. Nous entrons dans l'intimité de sa vieillesse, dans la douceur de son couple, et allons au-delà du calme de façade d’Ulf.
Un beau roman émouvant au rythme lent, sur la nature et le temps qui passe, avec une faune sauvage en toile de fond qui ne cherche qu'à exister, tout comme nous.

Grâce à cette BD j'ai découvert le destin riche et atypique de la photographe Vivian Maier. Après une enfance modeste entre la France et les États-Unis, Vivian s'installe à Chicago où elle sera nounou pendant une grande partie de sa vie. Passionnée de photos et souvent en balade avec les enfants dont elle s'occupe, son métier de nounou lui permet parallèlement de photographier toute une époque. Des grands mouvements sociaux au quotidien le plus simple des Américains, elle prendra des milliers de photos, dont une grande partie ne sera découverte et développée qu'après sa mort en 2009. Les dessins d’Émilie Plateau et le scénario de Marzena Sowa accompagne subtilement le parcours de Vivian, femme photographe précurseuse, au caractère affirmé. Après avoir lu Vivian Maier Claire-Obscure vous n'aurez qu'une envie : découvrir ses photos !

Maud Ventura nous plonge à travers un récit haletant dans le monde impitoyable de l'industrie musicale, du luxe, des réseaux sociaux. Tout y est tellement faux qu'on a du mal à croire que c'est vrai : la star est prise dans un tourbillon enchanteur, acide, cruel, féroce. Elle s'en accommode très bien, mais nous, on a la nausée... Une chose est sûre, c'est qu'après avoir refermé ce livre, vous n'aurez qu'une angoisse : devenir célèbre !

C'est un roman-plaisir, qui se lit en souriant avec de grands moments d'humour et de phrases clefs : « Ne demande pas à être normal. Tu vaux déjà bien mieux que ça. »

On adore les pensées et initiatives de Ware, toujours rationnelles même dans leurs fantaisies. Il va rencontrer des personnages aux passions aussi fortes que les siennes.
Ware donne l’impression d’être un doux rêveur solitaire, mais est en réalité un esprit libre, curieux et indépendant et surtout rempli de l'amour des autres.

Comment Gotham city est devenue Gotham city ? Slam Bradley, un détective privé, nous raconte sa chute brutale, tout en enquêtant sur le kidnapping du jeune bébé de la très riche famille Wayne. Une pellicule de film noir se déroule sous nos yeux, tandis que le suspens s’intensifie jusqu’au bout. Un très bel album qui fait partie de la sélection Bulles de Sang d’Encre 2024.

J’ai beaucoup aimé la lecture de ce roman, dévoré en seulement deux jours. L’histoire alterne entre celle d’Emile, dernière héritière d’un grand domaine du sud de la France et celle de Constance, jeune femme réfugiée au château pendant la guerre. Il y est question d’amour, de vengeance et de secrets, une formule que maîtrise parfaitement Lucinda Riley, également auteur de la saga des “Sept sœurs qui avait déjà été un vrai coup de cœur.

Le père de Carl, 12 ans, est le roi de la récup’ et du recyclage. Mais pour Carl ce n’est pas le plus glamour pour plaire à la fille de ses rêves. Sous l’œil soupçonneux de son pitbull et l’aide de son pote Pooder, Carl tente de reprogrammer son père en suivant un guide d’éducation canine.

Un roman pour les plus grands, qui nous fait rencontrer une galerie de sympathiques marginaux tout en abordant des thématiques d’actualité (surconsommation, recyclage) avec légèreté et humour.

Alessandro Pignocchi est un grand admirateur de l’anthropologue Philippe Descola, qui a étudié les
indiens jivaros. Philippe Descola pose l’hypothèse que, si les Jivaros sont si différents de nous, si leurs
critères de bonheur et d’harmonie sociale nous paraissent absurdes, c’est que leur perception du monde
n’est pas la nôtre. Plus précisément, que leurs outils de composition du monde sont différents des nôtres :
ainsi, la différence entre nature et culture n’existe pas chez les Jivaros, aucun mot ne désigne le concept
de « nature » ; pour ces Indiens, les plantes et les animaux sont des êtres vivants, au même titre que les
humains. C’est pourquoi ils considèrent que tous sont dotés d’esprits. Pour les comprendre, il est donc
nécessaire que nous procédions à une mise à distance de nos propres outils de composition du monde, afin
de ne pas les juger avec des références qui n’appartiennent qu’à notre monde...
Dans cette bande dessinée, Alessandro Pignocchi a voulu « prolonger ce mouvement de mise à distance en
imaginant à quoi ressemblerait le monde si l’on empruntait quelques outils de composition aux Jivaros ».
Le résultat est absurde, tordant : la réunion du G20 se passe au cœur des montagnes : les participants,
assis en tailleur, se préoccupent de l’avenir du grèbe huppé ; le Président de la République passe le relais à
son Premier ministre réincarné en concombre de mer, le président russe se marie avec une papaye... Une
lecture facile et drôle, de belles aquarelles pour comprendre simplement qu’on ne peut pas tout
comprendre, et qu’à partir de ce moment-là, la tolérance s’impose !

« Hospitalité » est un film japonais de Koji Fukada (2010). Il raconte l’histoire des Kobayashi, une
famille sans histoire qui exploite une petite imprimerie dans un quartier de Tokyo. Un jour, un ami de la
famille débarque. Sans que personne ne le perçoive à temps, il s’immisce progressivement dans la vie
familiale jusqu’à provoquer des situations inattendues. Cette comédie jubilatoire mélangeant les genres est
un véritable bijou de cinéma !

Une dose de romance et beaucoup d’humour (notamment à travers le personnage d’une grand-mère originale et espiègle). Bref… un bon moment de lecture avec ce roman qui, sous une apparence légère, aborde des sujets tels que la quête d’identité, les secrets de famille, la filiation, la maternité, l’évolution de nos sociétés